L'alimentation des animaux

La Vache est un herbivore Imprimer

Les bovins sont des herbivores, leur alimentation se compose de végétaux. 60 % de l'alimentation provient d'herbes  consommées sur les prairies.

La France compte 13 millions d'hectares de surfaces en herbes                                 
92 % de l'alimentation des bovins est directement produite sur l'exploitation agricole
98 % de son alimentation est d'origine végétale, 2 % d'origine minérale (sels minéraux).

Les bovins sont répertoriés comme des  ruminants, ils possèdent 4 « estomac » : la panse, le feuillet, la caillette et le réseau.

La vache ingére une grande quantité d’herbes par jour. Elle commence par l'avaler et la stocker dans sa panse. Puis pendant 6 à 8 heures par jour, elle va régurgiter les brins d' herbes et les mâcher, les mastiquer longuement dans sa bouche. Sous l’effet de la mastication et de la salive les feuilles et les tiges de l’herbes sont dégradées et découpées, broyées et  peuvent alors être digérée par le bovin.  Les micro-organismes présents dans la panse vont se charger de cette étape. Il en résulte une fermentation qui apportera de l’énergie à l’animal et participera à l’élaboration du lait (pour les vaches en période de lactation) ou à la fabrication des fibres musculaires. Les particules d’herbes obtenues vont passer successivement dans le feuillet puis la caillette où la vache puisera les éléments nutritifs nécessaires à son organisme, à sa croissance, puis à la fabrication du lait et/ou de ses muscles.

 


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Son alimentation Imprimer

Depuis toujours, les bovins se nourissent exclusivement de produits végétaux. La base de l'alimentation reste l'herbe prélevée sur la prairie. Cette végétation est soit pâturée directement sur le champ à la belle saison, soit récoltée sous forme de foin (coupe et séchage), d'ensilage (méthode de conservation équivalente aux choux pour la choucroute) l'enrubannage (technique de récolte du fourrage en vert et conservé sous films plastiques). La ration intègre également des céréales qui vont apporter de l'énergie, d'autres végétaux comme le lin et des compléments minéraux.

La ration alimentaire des bovins adultes se constitue principalement de fourrages : Il en existe de plusieurs types , qui se distinguent par leur mode de conservation :


            Parfois des compléments alimentaires sont nécessaires : Les fourrages ne couvrent pas toujours tous les besoins des animaux. L’éleveur qui connaît ses animaux sait évaluer leurs attentes nutritionnelles, va régulièrement adapter la ration qu’il  leur distribue. En particulier, il va la compléter avec des aliments concentrés, d’origine végétale et minérale. Une grande partie des compléments de nature végétale est produite sur l’exploitation, notamment les céréales.
Un complément protéique est apporté par les tourteaux, obtenus à partir des graines de plantes oléagineuses comme le soja, le lin, le tournesol ou encore le colza, après extraction de l’huile.
Un complément énergétique est apporté par des céréales riches en glucides telles que le blé, l’orge et le maïs, ou d’autres végétaux tels que les betteraves sous forme de pulpe.
Des compléments minéraux (calcium, phosphore) et vitaminiques peuvent être apportés. Ils sont, soit directement ajoutés aux fourrages ou aux autres compléments alimentaires, soit mis à la libre disposition des animaux, dans le pré ou à l’étable, sous forme d’un bloc de sels minéraux que les éleveurs appellent la « pierre à lécher »
Enfin l’éleveur met à la disposition des animaux de l’eau potable à volonté.

Ration alimentaire d'un bovin de 0 à 3 ans.

 

Les fourrages verts directement pâturés par les animaux dans les prés pendant la belle saison (d’avril à octobre) : Herbe, luzerne, colza.
Les fourrages récoltés et conservés : pour une consommation pendant l’hiver les animaux sont regroupés à l’abri, parmi lesquels :
Les fourrages secs : comme le foin (herbe fauchée puis séchée sur le pré avant sa récolte) ou encore la paille.
Les fourrages ensilés, stockés après broyages dans un silo et conservés par acidification par absence d’oxygène : ensilage de maïs, d’herbe, ou occasionnellement de sorgho ou de pulpe de betterave.
Les fourrages plus ou moins séchés, conservés à l’abri de l’air sous un film plastique, que les éleveurs appellent l’enrubannage. L’herbe ou les légumineuses représentent les végétaux les plus concernés par cette technique. Il s'agit d'un produit intermédiaire entre un foin et un ensilage.

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