L'élevage bovins en Pays de la Loire

Un peu d'histoire Imprimer

Remontons pendant quelques instants l’histoire de l’Humanité

- 3 millions d’années. En Afrique, berceau des origines, de nombreux ruminants dont des bovidés cotoient les «Homos Habilis» (petits hommes). Ceux-ci les observent attentivement tout en mangeant des végétaux (feuilles, racines et fruits).

- 2,5 millions d’années, grâce à leur intelligence les hommes herbivores complétent leur alimentation par la viande, ils sont "charognards". Leur systéme digestif leur permet de  digérer les produits carnés. Ils fabriquent des couteaux de pierre pour découper les animaux morts. La viande représente la seule nourriture qui s’obtient en quantité importante toute l’année. On l’offre, on la partage cela devient un élément social.

- 2 millions d’années. L’homo Habilis laisse sa place à l’« Homo Ergaster », il court vite et longtemps, il est mobile et endurant. Le temps des chasseurs est arrivé. Il fabrique des outils et des armes et il part chasser. Les bouleversements climatiques (sécheresses) obligent l’Homme et les animaux à déménager, ils quittent le continent africain notament en direction du nord.

la découverte du feu

- 1,5 million d’années : L’Homo Erectus structure encore plus son mode de vie, il crée un habitat dont le lieu est choisi en fonction des points d’eau et des lieux de passages des animaux. La vie s’organise, Les hommes chassent et pêchent. Les femmes et les enfants récoltent les fruits  et les racines de saison.

- 50 000 ans : L’Homo Sapiens.  Les hommes découvrent de nouveaux horizons (Europe et Asie). Ils perfectionnent leurs outils  et  leurs techniques de chasses. Ils découvrent le feu et en même temps une autre façon de savourer leur alimentation (végétaux et viande). Ils inventent des techniques de conservation de la viande. la sèche, la fument ou la stocke dans des caches recouvertes de gras. Cette nourriture carnée assure la survie des populations pendant les hivers très rudes.

- 30 000 années : L’Homme de  Cro-Magnon. Tous les continents de la Terre sont habités par l’homme redoutable chasseur. Le réchauffement climatique favorise l’expansion d’autres herbivores adaptés à la vie aux lisières des forêts : les Aurochs. Peinture des grottes de lascauxIl en est de même pour les mouflons et les bézoards. Tous ces animaux, respectivement ancêtres des bœufs, des moutons et des chévres occupent tout le Moyen-Orient. C’est l’époque où l’homme développe des arts comme l’art rupestre, l’exemple type « les grottes de Lascaux ».

                                         

- 8 000 ans : le Néolithique. L’homme devient agriculteur, il fait pousser des végétaux et surtout il domestique les moutons et les chèvres, l’Auroch sera apprivoisé un petit peu plus tard. C’est la période où l’homme développe des croyances et des superstitions. Le taureau devient le symbole de la force et dans certaine civilisation, il est vénéré. On réalise aussi des sacrifices d’animaux aux dieux pour fertiliser la terre.

- 5 000 ans av JC. De nombreuses mythologies, depuis l’Antique Egypte jusqu’aux frasques des Dieux de l’Olympe, évoquent des taureaux ou des vaches sacrées.

                      Le taureau blanc

Quelques exemples : A Memphis, les prêtres soignent un grand taureau blanc, représentant sur Terre d’Apis, le dieu à tête de vache. Lorsqu’il apparaît avec un disque solaire enserré entre les cornes, il se fait aussi le messager du grand dieu Rê.

- 3 000 av JC. Dans la mythologie grecque, les histoires de vaches interviennent entre les dieux et les hommes, et plus souvent les personnages fèminins.
 

Thésée tuant le Minotaure 

Thésée tuant le MinotaurePlus tard, on retrouve des représentations divines effrayantes et terribles comme le Minotaure ou le dieu cananéen Moloch dévoreur d’enfants.

Dans l’ère chrétienne, jusque-là le taureau vénéré et redouté devient le bœuf symbole de sagesse de la force tranquille et de chaleur, celui de la crèche de la nativité qui accompagne les hommes dans leur labeur.

Les Aurochs deviennent des proies nobles (pour les chasseurs) et redoutables qui vivent dans les forêts profondes de l’Europe médiévale et cet espèce vivra jusqu’en 1627.

Aujourd’hui encore certaines civilisations considèrent les vaches comme des animaux sacrés : l’Inde


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Les races bovines des Pays de la Loire Imprimer

Le cheptel bovins des Pays de la Loire se divise en deux catégories :

             Les races à viandes (dites aussi vaches allaitantes) : principalement la Blonde d'Aquitaine, la Charolaise, la Limousine, la Rouge des Prés, la Parthenaise et  la Montbéliarde.

Blonde d'Aquitaine      
     La Blonde d'Aquitaine                        La Charolaise                            La  Limousine

         
            La Parthenaise                        La Montbéliarde                        La Rouge des Prés

Les vaches laitiéres essentiellement la Prim'Holstein et la Normande

                           

              La Prim Holstein                                                               La Normande 


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La traçabilité Imprimer

Parce que chaque animal est unique, chaque bovin possède une véritable carte d’identité individuelle, sans laquelle il ne peut quitter l'exploitation.
Dés la naissance, le veau est déclaré et l’éleveur lui appose deux boucles d’oreilles comportant son N° d’identification de 10 chiffres qu’il aura toute sa vie. Ce code indique notamment l’origine de l’animal (FR pour la France) et le département de naissance de l’animal pour les deux premiers chiffres. Ce numéro est repris en-dessous sous forme de code-barres permettant une lecture automatisée. Tous les mouvements des animaux sont tenus à jour par l’éleveur dans un registre d'élevage qui est contrôlé par les autorités administratives sanitaires.

                                                           

Traçabilté 1

Tous les bovins possèdent un document dénommé  passeport où est codifié son origine, sa date de naissance, son sexe, sa race, l'identité de ses ascendants par leur numéro d'identification.Ce passeport suit l’animal lors de ces déplacements jusqu’à l’abattoir et assure la traçabilité jusqu’au point de vente.

                                   

Une fois l’animal abattu, l’abattoir va lui affecter un numéro d’abattage, ce numéro est apposé sur chacun des 4 quartiers de la carcasse. Cela permet de suivre l’animal du pré jusque dans l’assiette du consommateur. Ce système de traçabilité est contrôlé officiellement par les Services Vétérinaires de la Direction Générale de l’Alimentation du ministère de l’Agriculture présent sur chaque site d'abattage.

                                  Traçabilité en abattoir

L’étiquetage du morceau de viande

L’étiquetage recouvre un ensemble d’informations indispensables pour informer le consommateur, il existe des champs obligatoires : 
                                   Nature de la viande (bovine, ovine, …)
                                   Nom du morceau (ou muscle)
                                   L’origine : Le pays de naissance, d'élevage et d'abattage
                                   N° d’agrément d’abattoir
                                   Lieu de découpe France + Numéro d’agrément
                                   Date d'emballage - DLC Date Limite de Consommation
                                   Prix au kg, Poids net, Prix à payer
                                   Le Numéro de lot
                                   L’estampille de l’atelier de découpe

Champs facultatifs :   Catégorie : Vache, jeunes bovins, bœufs, génisses…
                                Type : Race à viande ou de réforme

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